Sport et grippe : Peut-on faire du sport lorsque nous sommes malades?
Existe-t-il un moyen de savoir si on peut pratiquer une activité sportive lorsque l'on est malade ?
Une réalité en tant que sportif
En tant que sportif, préparant des Ironman, je me suis confronté à cette problématique. En tant que physiothérapeute, j’ai cherché un article scientifique pouvant répondre au dilemme : on s’entraîne ou on se repose quand on est malade ? Selon l’article suivant The physician and sportmedecine, il existe un moyen rapide afin de savoir si une personne peut pratiquer une activité physique lorsqu’elle est malade.Faire appel à son bon sens
Tout d’abord, il recommande d’y aller avec le bon sens et se poser la question suivante : suis-je assez en forme pour faire du sport ou une activité physique avec mon état actuel? Si la réponse est non, bien sûr le sportif devra s’abstenir. Si celui-ci décide tout de même de se dépenser physiquement, il devra porter son attention aux symptômes et prendre en considération le tableau suivant : The neck check.
Évaluer ses symptômes
Image tirée de Revue Médicale Suisse
Si les symptômes sont uniquement présents au-dessus du cou comme suit: mal de gorge, maux de tête, nez bouché ou qui coule, éternuement, alors la personne peut pratiquer son activité physique mais à 50% de son intensité habituelle. Si au cours de l’activité les symptômes s’empirent, il faudra cesser immédiatement celle-ci.
Si les symptômes sont présents en-dessous du cou comme fièvre (au-dessus de 38°), douleurs musculaires, frissons, diarrhées ou vomissements, un repos complet devra être observé.
Les risques de la pratique
Quels sont les risques si je décide de faire l’activité physique alors que j’ai les symptômes présents en dessous du cou?
S’il y a de la fièvre, très certainement qu’il y a un virus qui se balade dans le corps et que ce dernier tente de l’éliminer. Si ce virus venait à se loger dans les poumons ou le cœur, cela serait très dommageable. Le risque serait une augmentation brutale et intense de la température du corps ou une défaillance cardiaque. On risque d’aggraver le cas, et donc de prolonger le temps de repos jusqu’au prochain entrainement.
Repartir de plus belle
Si le doute persiste, il est fortement recommandé de prendre quelques jours de repos, et éviter une aggravation des symptômes. De ce fait, l'entraînement pourra être repris dans de meilleures conditions et progressivement. Mieux vaut un bon jour de repos, qu’un mauvais jour d’entraînement.